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CNV et coopération pour une école plus apaisée

Dernière mise à jour : 26 oct. 2023

La CNV à l’école pacifie les relations, facilite la coopération.Dans les écoles où la CNV est pratiquée, les relations entre les élèves et les enseignants sont pacifiées et la coopération est facilitée.


La communication non violente (CNV) est une approche qui vise à favoriser l'empathie, la compréhension mutuelle et la résolution pacifique des conflits.


Lorsque la CNV est intégrée dans le quotidien scolaire, les élèves apprennent à exprimer leurs besoins et leurs émotions de manière respectueuse et non violente. Ils sont encouragés à écouter activement leurs camarades et à chercher des solutions qui satisferont les besoins de tous.


Cette approche permet de créer un climat de confiance et de bienveillance dans la classe. Les élèves se sentent écoutés et compris, ce qui favorise leur engagement et leur motivation. Ils sont également plus enclins à coopérer et à travailler ensemble, car ils se sentent en sécurité pour exprimer leurs idées et leurs opinions.


La CNV à l'école permet également de prévenir et de résoudre les conflits de manière constructive. Les élèves apprennent à identifier leurs émotions et celles des autres, ce qui les aide à mieux comprendre les motivations derrière les comportements. Ils sont encouragés à trouver des solutions qui répondent aux besoins de chacun, plutôt que de chercher à imposer leur point de vue.


En pratiquant la CNV, les enseignants jouent un rôle essentiel dans la création d'un environnement propice à l'apprentissage et au développement des compétences sociales. Ils sont formés à écouter activement, à poser des questions ouvertes et à reformuler les propos des élèves pour favoriser la compréhension mutuelle.


La CNV à l'école ne se limite pas seulement aux relations entre élèves, elle s'étend également aux relations entre enseignants et élèves. Les enseignants sont encouragés à adopter une attitude empathique et à prendre en compte les besoins et les émotions des élèves dans leur enseignement.



Favoriser la coopération au sein de l'éducation nationale et abolir la compétition, les notes, serait un début pour créer un environnement d'apprentissage plus équilibré et bienveillant.


Depuis de nombreuses années, le système éducatif est basé sur la compétition, où les élèves sont constamment évalués et classés en fonction de leurs performances. Cette approche met l'accent sur la réussite individuelle et crée une atmosphère de stress et de pression pour les élèves. En abolissant les notes, on permettrait aux élèves de se concentrer davantage sur leur apprentissage et leur développement personnel, plutôt que sur la comparaison avec leurs pairs.


En favorisant la coopération, on encourage les élèves à travailler ensemble, à partager leurs connaissances et à s'entraider mutuellement. La coopération permet de créer un climat de confiance et de solidarité, où chacun se sent valorisé et soutenu. Les élèves apprennent à collaborer, à écouter les idées des autres et à trouver des solutions ensemble. Cela favorise également le développement de compétences sociales et émotionnelles essentielles pour la vie en société.


Abolir les notes permettrait également de mettre l'accent sur le processus d'apprentissage plutôt que sur le résultat final. Les élèves seraient encouragés à explorer, à expérimenter et à prendre des risques sans craindre d'être jugés ou évalués. Ils pourraient se concentrer sur leur progression personnelle et sur l'acquisition de compétences, plutôt que sur la recherche de la meilleure note possible.


De plus, en abolissant les notes, on réduirait la pression et le stress liés à la performance académique. Les élèves pourraient se concentrer sur leur passion pour l'apprentissage, sans craindre d'échouer ou d'être jugés. Cela favoriserait un meilleur équilibre émotionnel et contribuerait à améliorer le bien-être des élèves.


Bien sûr, abolir les notes ne signifie pas abandonner toute forme d'évaluation. Il est important de trouver des alternatives telles que des évaluations formatives, des portfolios ou des projets individuels et collectifs. Ces méthodes permettent de mesurer les progrès des élèves de manière plus holistique et de prendre en compte leurs compétences et leurs connaissances dans leur globalité.


En conclusion, favoriser la coopération au sein de l'éducation nationale et abolir la compétition, serait un premier pas vers la création d'un environnement d'apprentissage plus équilibré et bienveillant. En encourageant la collaboration, en mettant l'accent sur le processus d'apprentissage et en réduisant la pression liée à la performance, on permet aux élèves de s'épanouir pleinement et de développer leurs compétences sociales et émotionnelles. Il est temps de repenser notre système éducatif pour mettre l'accent sur la coopération et le bien-être des élèves.



| Je suis Manon Yerles, art thérapeute et consultante en parentalité. Je reçois parents et enfants en consultation individuelle ou de groupe.

J’organise également formations et conférences pour parents et professionnels.





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